Les réseaux (médias) sociaux sont « la façon la plus simple pour un citoyen comme les autres, pour un électeur, de faire entendre sa voix et ses préoccupations auprès de son président — du moins jusqu’à ce que ce dernier choisisse de le réduire au silence pour quelques mauvaises blagues ».


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Oui, il peut parfois être difficile d’entendre certaines choses. Malheureusement, nombreux sont ceux qui, sur les réseaux (médias) sociaux, s’emportent et manquent de respect, mais la pire des choses à faire, c’est de s’enfermer, de les bloquer ou de rendre son compte privé. Ici, je vous parle des effets de telles pratiques et je vous recommande une solution.

Ce qu’il ne faut pas faire sur Twitter quand on est un élu

☞ Bloquer sur Twitter, c’est comme claquer la porte du bureau de circonscription au visage d’un citoyen mécontent

Un élu se doit d’être à l’écoute de tous ses concitoyens, peu importe leur allégeance politique ou leur appréciation de son travail. Un élu, c’est d’abord et avant tout le représentant de ses concitoyens. Couper le canal de communication le plus rapide qu’ont ses concitoyens avec lui, c’est comme leur claquer au nez la porte de leur bureau de circonscription : c’est un geste inconscient, irresponsable et irrespectueux, lourd de conséquences. Donald Trump l’a appris à ses dépens lorsque la justice lui a interdit de bloquer ses opposants sur Twitter.

Si bloquer sur Twitter est, pour les politiciens, une des pires pratiques, cela reste quand même moins grave que l’image donnée lorsqu’ils mettent leur compte Twitter privé, alors qu’ils sont des personnalités publiques au service de leurs concitoyens.

☞ Avoir un compte Twitter privé

Au 21e siècle, la politique se doit d’être toujours plus transparente, toujours plus directe. Sachant cela, rien n’est pire pour un élu, en termes d’image, que de rendre son compte Twitter privé. Le message envoyé aux citoyens est clair : la fermeture et le manque de transparence. Cela alors que le but même des réseaux (médias) sociaux est celui de l’ouverture, de la transparence et des échanges.

Les risques du blocage de nos détracteurs

☞ Au-delà de l’impact humain, le risque de crise médiatique

En plus de causer d’importants dommages à l’image de l’élu et d’être source de plus grandes tensions entre ce dernier et ses concitoyens, les pratiques qui visent à censurer les citoyens sont, à juste titre, très critiquées par les influenceurs et les journalistes.

Souvenons-nous du cas de François Legault, chef du deuxième parti d’opposition au Québec, la Coalition avenir Québec (CAQ). Il avait la réputation d’être rapide sur le bouton « Bloquer ». Jusqu’au jour où plusieurs citoyens bloqués par le chef de la CAQ se sont manifestés et ont fait savoir leur mécontentement. Depuis, M. Legault a débloqué bon nombre de ses détracteurs, mais le mal est fait.

☞ Nos détracteurs, ces alliés insoupçonnés

Aussi, n’oubliez pas une chose : ce sont vos plus grands détracteurs qui sont aussi vos plus grands alliés. Ils vous permettent par exemple d’identifier les points les moins appréciés de votre personnalité ou de votre programme et donc de les améliorer.

La solution : accorder du temps et de l’énergie à répondre aux mécontents

Dans mon travail au Parti libéral du Québec, mais aussi pour plusieurs élus, j’ai pu remarquer à de nombreuses reprises à quel point le simple fait d’apporter une réponse aux citoyens – pour leur dire que nous sommes là et que nous les écoutons, que leurs préoccupations sont entendues et portées aux oreilles des personnes concernées – permet d’améliorer la qualité des échanges.

C’est ça, le travail d’élu, écouter ses concitoyens et porter leur voix.

It [Twitter et les réseaux (médias) sociaux en général] is the simplest way a voter of any background can voice concerns to their president — unless he chooses to silence them for a few bad jokes.

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